<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d28711746\x26blogName\x3dDharma\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLUE\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://mon-dharma.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_BE\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://mon-dharma.blogspot.com/\x26vt\x3d7312342622198950522', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>

Prise de conscience

20 juillet 2006
Frères et soeurs du Dharma,

Rendez-vous compte de la chance execeptionnelle que nous nous toutes et tous de pouvoir pratiquer le Dharma, d'être né à un endroit où il est cultivé et respecté, d'avoir accès à des maîtres desquels émanent une sagesse et une érudition incommensurables. Réjouissons-nous d'avoir obtenu l'intelligence de comprendre ce que nous entendons, de voir ce que nous regardons, de goûter ce que nous sentons, de réaliser ce que nous ressentons, de ressentir ce que nous touchons. D'avoir un coeur pour penser. D'avoir une tête pour apprendre. De croiser sur notre chemin des personnes desquelles brillent une lumière à nous envahir le corps de par leur amour et leur compassion infinies (dédicace pour des personnes qui se reconnaîtront).

Prenons conscience de ce "pouvoir" qui est nôtre d'atteindre nous aussi la vérité ultime, ce réalisé ce qui est réalisabl, d'ouvrir les yeux et de voir enfin cette réalité qui se pose là devant nous. Cultivons les antidotes qui nous méneront tout droit à la libération de toute souffrance. Cultivons l'humilité car qui sommes-nous pour juger, nous petits être qui avons envore tout à apprendre, nous qui ne sommes encore qu'une poussière parmi les poussières. Rejetons tout forme de négativisme et pronons les positivisme dans nos actions, nos paroles et nos pensées.

Posons-nous un instant, contemplons ce qui devant nous, inspirons, respirons, laissons nous transpercer par ce va et vient incessant. Fixons l'horizon et apprécions l'instant.

N'oublions jamais que la nature de Bouddha est en chacun d'entre-nous.

Puissions-nous nous libérer de la souffrance, tendre vers le bonheur, pour nous et pour le bien de tous les êtres...


"L'or de l'Eveil est dans le sol de notre esprit, mais si nous ne creusons pas, il reste caché." Kalou Rinpoché

Versets Conjugués (1)

19 juillet 2006
1. Le mental est l'avant-coureur des conditions, le mental en est le chef, et les conditions sont façonnées par le mental. Si, avec un mental impur, quelqu'un parle ou agit, alors la douleur le suit comme la route suit le sabot du boeuf.

2. Le mental est l'avant-coureur des conditions, le mental en est le chef, et les conditions sont façonnées par les mental. Si, avec un mental pur, quelqu'un parle ou agit, alors le bonheur le suit comme l'ombre qui jamais ne le quitte.

Le Dhammapada

Impermanence

30 mai 2006
Ciel

Comme tu le sais, le ciel est bleu, très bleu
Et très, très transparent.
Il n'y a ni centre, ni limite.
Et bien, vois-tu, ton esprit ressemble au ciel.

Mais, tu le sais, une foule de nuages passent dans le ciel
Venus de nulle part,
Sans crier gare.
Ils disparaissent de même, comme ils sont venus.

Tes pensées et tes émotions, comme les nuages.
Surgissent de nulle part,
Mais si tu les solidifies,
Elles te créent des problèmes.

Parfois, quand les nuages s'amoncellent, la pluie tombe
Et de même,
Quand tu t'accroches à tes émotions
Et tu leur donnes tant d'importance,
Les larmes coulent.

Souviens-toi toujours de ta nature de bouddha
Sans limite, comme l'espace,
Et lâche prise, quelle que soit l'émotion!
Tu seras alors quelqu'un de très, très heureux.


Lama Yéshé Losal
Samyé Ling
1er juin 2001

La Première Noble Vérité

Dès que vous souffrez, pensez d’abord consciemment:

- Ceci est souffrance
- Puis, la souffrance doit être comprise
- Et enfin, elle a été comprise

Cette compréhension de dukkha (souffrance) est la révélation de la Première Noble Vérité.

Ajahn Sumedho

Le Bonheur (suite)

24 mai 2006
Parfois on a besoin de se poser, de prendre du recul et de contempler la vue que l’on a devant soi. Depuis quelques jours, j’ai éprouvé une fois encore la nécessité de me remettre en question par rapport à ma pratique mais surtout par rapport à la voie que j’ai décidé de suivre. Je n’étais plus sûr de mes choix. Trop dur, trop compliqué. En proie au doute, j’ai tenté de fuir le bouddha, de me cacher de lui mais à chaque détour d’un chemin, c’est lui que je retrouvais. Son enseignement est présent dans chacun de mes gestes, dans chacune de mes paroles, dans chacune de mes pensées. Je suis un être humain tout simplement. Englué dans les vases du samsara mais avec comme ferme intention d’en sortir. J’ai peur. Je crains trop l’avenir ce qui m’empêche de vivre pleinement le présent. Alors je préfère me saborder, tout envoyé ballader, c’est tellement plus facile après tout…

Et puis, hier soir, il y a eu cette rencontre. Il a réussi à raviver cette flamme qui sommeille en moi mais qui ne demande qu’à s’éveiller. Il m’a distillé les bonnes paroles. Il les a adressées à moi alors que nous étions des centaines à être venus l’écouter. La vie paraît si simple lorsqu’elle sort de sa bouche. C’est du nectar, du petit lait. Je m’abreuve à cette source, elle qui est pure sans déchet. Je me dis aussi que le bonheur est à ma portée…

S’accrocher, s’accrocher, s’accrocher… encore et toujours…

"Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce qui s’élève, s’élève de nos pensées. Avec nos pensées, nous créons le monde. Parlez ou agissez avec un esprit impur et la souffrance s’ensuivra. Parlez ou agissez avec un esprit pur et le bonheur s’ensuivra..."

Sogyal Rinpoché

La clef des Enseignements du Bouddha

18 mai 2006
"Ne commettre aucune action négative
Cultiver un trésor de vertus
Dompter cet esprit qui est le nôtre
Ceci est l’enseignement de tous les bouddhas"

Le Bouddha

Le Bonheur

13 mai 2006

Toute personne aspire au bonheur. Et quand ils pensent l’avoir trouvé, ils ne s’en satisfont pas. Pourquoi ce perpétuel mécontentement ? Pour certain, le bonheur, c’est la réussite d’une vie professionnelle pleine. Une belle maison avec une grande famille pour l’habiter. Un compte en banque bien garni, des vacances chaque été. Une belle voiture, de beaux vêtements, un agenda de contacts bien rempli. Le bonheur ne serait-il donc qu’apparence et matérialisme ? Non, au vue des nombreux êtres que l’on voit errer autour de nous avec toujours ce même déficit en eux : l’insatisfaction. Le bonheur, ce n’est pas ça. Le bonheur réside autre part. Dans un lieu propre à chacun. Il est là, il attend pour se manifester, mais si on en ne va pas le chercher, il reste latent, calfeutré et ne se montre pas. Parce que le bonheur, tel que nous le définissons est éphémère. Il survient et peut disparaître l’instant d’après. Le bonheur, c’est de prendre conscience de soi, de ses capacités à l’atteindre. Le bonheur, c’est aussi de souhaiter que chacun y accède. Ami ou ennemi. Aucune comparaison ne peut être faite. Chacun y a droit, n’importe qui a cette nature en lui, ce n’est aucunement une question de mérite. Et une fois que l’on est parvenu, c’est de le cultiver, le tailler comme un rosier pour qu’il ne se fane pas et puisse subsister à jamais. En cela, l’amour et la compassion sont des valeurs primordiales.

Je citerai Mathieu Ricard en ce sens : « La compassion est le désir de remédier à toute forme de souffrance et surtout à ses causes – l’ignorance, la haine, la convoitise, etc. Cette compassion se réfère donc d’une part aux êtres qui souffrent, d’autre part à la connaissance. L’amour est le complément nécessaire de la compassion. La compassion ne peut vivre et encore moins se développer sans l’amour, défini comme le souhait que tous les êtres trouvent le bonheur et les causes du bonheur. »

Et si...

10 mai 2006
e reviens d’un enseignement. Vous répéter ce que j’y ai entendu m’est totalement impossible. Non pas que mon esprit s’est mis en veille mais d’autres pensées me sont venues et méritaient à mon sens un moment de réflexion. On est amené au cours de notre existence à nous poser une multitude de questions. Qui suis-je ? Pourquoi sommes- nous ? Vers ou allons-nous ? Comment y parvenir ? Et surtout vais-je y parvenir ? On doute, on extrapole, on ressasse, on s’égare, mais on y revient toujours. Et si tout ceci était finalement inutile. Et si la finalité de la vie était justement d’ignorer tous ses questionnements par le simple fait qu’il n’y a aucune réponse à y apporter puisque de réponse, il n’y en a pas. Et si justement cette vérité sur le sens de la vie que nous recherchons tous n’était qu’un leurre, un mirage, une illusion que nous ne cessions d’alimenter par nos pensées, nos remises en question. Rien n’a d’importance finalement. Ce sont nos émotions qui rendent tout nécessaires. Mais ces émotions, c’est nous-même qui les fabriquons, à l’aide de notre moi intérieur, notre ego. Celui qui s’apparente à notre véritable ennemi. En l’occurrence, nous. Toute pensée qu’elle soit positive ou négative est éphémère. Elle passe et l’instant d’après, elle disparaît. Elle n’a donc pas lieu d’être puisqu’elle n’existe pas. Seulement par le fruit de notre imagination et par notre vision que l’on croit avoir de cette réalité qui n’est en fait que substantielle puisque totalement inexistante. Et si ce n’était finalement pas ça le véritable message du sens de notre existence…